Comment surmonter la peur de la mort

Publié le par Nathalie DEBERDT

Comment surmonter la peur de la mort

On rencontre parfois des gens qui déclarent qu'ils n’ont pas peur de mourir. La plupart sont généralement prompts à souligner qu'ils ont quand même peur de mourir douloureusement, mais l'idée de ne plus être en vie ne les inquiète pas. Effectivement, certaines personnes, en raison de leur âge, de leur caractère, de leurs croyances, religieuses ou non, sont convaincues que mourir n’a rien de tragique et pour certains, c’est le début de quelque chose d’autre. Mais pour nombre de sujets, n’y a-t-il pas une forme de déni ?

Lors de mes discussions avec des gens, quel que soit leur milieu social, intellectuel, culturel, je m’aperçois que beaucoup ont peur de mourir. La thanatophobie, plus communément connu comme la peur de la mort, affecte des millions de personnes dans le monde. Comme le souligne si justement Woody Allen : Je n’ai pas peur de mourir, je ne veux pas être là quand ça arrivera." La mort semble souvent irréelle jusqu'à ce qu'elle se rapproche de nous, en fait !

Connaître intellectuellement que la mort nous attend est une chose, en faire l’expérience en est une autre. Et c’est parfois la mort d’un proche qui nous fait prendre conscience de la finalité de la vie. Face à la maladie, par exemple, quand on sent que la mort « rode », on peut imaginer l’angoisse qui gagne le malade et son entourage.

Car il est un fait indéniable : personne ne peut échapper à la mort. C’est cette fin inéluctable, mais dont on ne connaît par l’heure qui, pour certains, est angoissante. C’est peut-être moins de mourir qui fait peur, mais de quand. Car mourir à 90 ou 100 ans n’est pas ressenti de la même manière que lorsqu’une personne meurt jeune. Car alors cette mort semble vraiment injuste.

L’autre raison qui peut faire craindre cette échéance, c’est ce qu’il y a après. Pour certains, c’est le néant, le vide, le rien. Le corps pourri en terre et basta ! Pour les croyants, penser qu’il se passe encore quelque chose pourrait sembler rassurant. Mais il est vrai que certaines croyances qui suggèrent qu’après la mort, il y a un jugement (et qui dit jugement, dit punition), peuvent pousser les « pécheurs » à trembler dans leurs chausses. On sait ce qu’il y a ici bas, mais on ne sait pas ce qui nous attend dans l’au-delà.

Il y a des gens qui, pour tester leur peur de la mort, ferment les yeux et s’imaginent enfermés dans un cercueil et mis en terre. L’une de mes connaissances me racontait ça récemment. Elle me disait avoir tenté l’expérience et ressenti une peur panique à cette vision. Pourtant, à force d’exercices, certains arrivent à dépasser cette peur et à accepter la mort.

Ce qui nous effraie aussi beaucoup, c’est la mort d’un être cher. On peut ne pas avoir peur de mourir, mais ne pas supporter l’idée qu’une personne que l’on aime puisque disparaitre. On se sent vulnérable, parce qu’incapable d’empêcher une chose pareil. Et ce n’est plus seulement la peur de la mort, mais la peur de l’échec qui nous étreint. Ne pas être capable de repousser l’inéluctable. Pourtant, il nous faut bien accepter les limites de l’être humain.

Pour vaincre la peur de la mort, il existe une stratégie qui consiste très simplement à utiliser la peur de la mort (ou du moins la conscience de celle-ci) et de ce qui peut se passer ensuite, pour aider à vivre pleinement dans l’abondance et le bien-être. En effet, puisque l’on doit mourir, autant faire de notre mieux pour réussir ce que l’on fait dans notre vie. Enrichir notre quotidien avec des objectifs positifs. Réussir dans son travail, gagner de l’argent pour les uns, faire de beaux voyages, aller à la rencontre d’autres hommes pour les autres, vivre ses rêves, atteindre des sommets. Ou tout simplement être heureux en couple, en famille. Faire le bien autour de soi juste pour le plaisir. Remplir sa vie au maximum pour avoir l’impression de ne pas partir « les mains vides ». Avoir la satisfaction de « faire quelque chose de sa vie ».

Mais pour y parvenir, il faut souvent commencer par vaincre ses peurs de vivre.

Le plus simple est de faire appel à un coach énergétique, après tout, il y va de votre existence !

ilc.relaxation@gmail.com

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